Les parasites intestinaux 

Par Nicole Renaud, ND.A membre de l’ANAQ

Avez-vous déjà voulu savoir si vous étiez infecté par des parasites intestinaux? Vous a-t-on déjà dit que le résultat était négatif? En 2015, on a démontré que la recherche de parasites dans les selles était négative chez 90% des personnes pourtant infestées. 

Selon le docteur Philippe Humbert, on devrait traiter les parasites chez tous les gens ayant un déficit immunitaire. D’après lui, on devrait suspecter la présence de parasites lors de démangeaisons anales répétitives et au niveau des organes génitaux externes chez la femme. Il peut aussi y avoir présence de parasites lors de cystites, infections urinaires ou de mycoses vaginales.

On estime qu’une personne sur deux a des problèmes épidémiques d’infection parasitaire.

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Qu’est-ce qu’un parasite?

La définition serait celle-ci : un organisme qui se nourrit de nutriments de son hôte. Plusieurs parasites existent et plusieurs peuvent infecter l’humain. En plus de se nourrir des nutriments de nos aliments, les parasites relâchent des déchets toxiques dans notre organisme nous affublant d’une santé déficiente.

Le directeur Tom Frieden, du Centers for Disease Control and Prevention aux États-Unis, mentionne que des millions de personnes dans le monde ont des infections causées par les parasites, et celles-ci peuvent être la cause d’épilepsie, d’infertilité, de cécité, d’infarctus et autres problèmes de santé. Par exemple, le parasite Trichomonas vaginalis est extrêmement commun et affecte 3,7 millions de gens aux États-Unis. Il peut causer des problèmes lors de grossesse et augmenter les risques de maladies à transmissions sexuelles incluant le sida.

Les familles des parasites incluent les nématodes (vers), les cestodes, les trématodes et les protozoaires. Je vous donnerai comme exemple le Blastocystis hominis retrouvé souvent dans le tractus intestinal de l’humain. Il arrive fréquemment que l’infection parasitaire soit couplée avec la présence de levures. Plusieurs études ont été menées sur ce protozoaire démontrant une association avec l’urticaire chronique, la dermatite atopique et un prurit constant comme l’eczéma, par exemple. 

Comment sommes-nous infectés et comment les détecter?

Les parasites sont partout et proviennent d’une variété de sources, et comme ils sont souvent microscopiques, ils sont difficiles à identifier. Ils sont très contagieux surtout si vous ne vous lavez pas souvent les mains ou que vous n’avez pas une bonne hygiène personnelle, si vous avez un mauvais sommeil, vous consommez des antibiotiques, vous subissez un stress chronique, avez de mauvaises habitudes de vie, tout cela peut compromettre votre système immunitaire, et vous serez plus susceptible d’infections parasitaires. 

Si vous avez un animal à la maison, celui-ci peut être infecté par de nombreux parasites et vous en serez exposé. Si vous mangez du poisson cru, il est commun d’avoir des parasites. Idem pour les fruits et légumes que vous ne lavez pas. Vous pouvez aussi être infecté en touchant d’autres personnes, des poignées de porte, en marchant pieds nus sur un sol contaminé, en buvant de l’eau contaminée et en allant dans d’autres pays plus à risque et même vous pouvez respirer des œufs de parasites.

Comme les parasites sont inévitables, il est important de bien se laver, bien manger et supporter votre système immunitaire en faisant une cure, une fois l’an contre les parasites. Le vrai problème c’est que, souvent, on ne peut détecter une infection parasitaire, car les analyses effectuées sont inefficaces. Il faut demander l’analyse des anticorps IgE. Par conséquent, même si on ne vous a identifié aucun parasite ou œuf de parasites, il n’est pas nécessairement prouvé qu’il n’y en a pas. Un parasite peut ne pas avoir laissé d’œufs dans vos selles, car certains ont un cycle latent. 

Pour vérifier s’il y a des œufs d’oxyures (petits vers blancs surtout chez les enfants), vous pouvez faire le Scotch Tape Test : le test du papier collant à l’anus durant la nuit et le lendemain vérifier s’il y en a. Comme écrit précédemment, il se peut qu’il n’y en ait pas, mais que vous ayez d’autres sortes de parasites visibles seulement au microscope. La pleine lune est plus propice à l’activité des parasites et durant cette période votre organisme produit moins de mélatonine et plus de sérotonine, et il y aurait un lien avec la production élevée de parasites.

Symptômes d’infections parasitaires

Plusieurs symptômes ont été rapportés dans les études établies sur les parasites dont le syndrome du côlon irritable, la douleur de l’estomac, les diarrhées et même l’inflammation articulaire. Voici donc une liste exhaustive des symptômes reliés à l’infection parasitaire.

  • Problème chronique digestif
  • Fatigue continuelle
  • Faiblesse générale
  • Perte d’appétit
  • Anxiété
  • Grincement des dents
  • Anémie ferriprive
  • Dépression
  • Maux de tête
  • Problèmes de peau
  • Éruption cutanée
  • Maux de ventre
  • Douleurs chroniques
  • Mauvaise mémoire
  • Perte de poids inexpliquée
  • Allergies
  • Brume mentale
  • Fatigue surrénalienne
  • Fringales
  • Syndrome de l’intestin perméable
  • Perte de nutriments

Pour en finir avec les parasites, il existe quelques plantes efficaces, mais en les utilisant ensemble, elles seront plus bénéfiques. En voici quelques-unes : l’absinthe, le noyer noir, l’ail, l’armoise, le clou de girofle, le marrube noir, la gentiane, la réglisse, l’usnée, l’origan, le gingembre, etc. Plusieurs compagnies de produits naturels ont mis au point des formules pour éliminer les parasites de votre système. L’aromathérapie (utilisation des huiles essentielles) offre aussi des solutions efficaces.

Références : 

  • Mouton, Georges, MD. 2011. Écosystème intestinal et santé optimale. France. Éd. Collection résurgence
  • Zuma nutrition 

Livres :  

  • Gittleman Ann. Guess What Came to Dinner. Parasites and your Health. Avery Publishing Group, N.Y. 1993.
  • Weinberger Stanley, CMT. Parasites An Epidemic in Disguise
  • Balch James, Balch Phyllis.  Prescription for Nutritional Healing. Avery Publishing Group 1990, p. 313. 
  • Dr Hulda Clark. The cure for al diseases.
  • Duke James A. Guide des Plantes Médicinales (La pharmacie Verte) , Modus vivendi 1997. Parasites intestinaux, p. 409-413. 

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