Le cuivre

Par Guylaine Campion, ND et journaliste 

Le cuivre est indispensable au bon fonctionnement du système cardiovasculaire. Il est un protecteur du cœur. 

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Description

Le cuivre est un antioxydant puissant qui protège l’intégrité de la membrane cellulaire. Il permet de lutter contre le stress oxydatif et le vieillissement cellulaire. De plus, il stimule le système immunitaire. 

Le corps contient de 75 mg à 150 mg de cuivre. Le cuivre se concentre dans le foie, la rate, les reins et le cœur.  

Rôles dans l’organisme

D’abord et avant tout, le cuivre est important pour le cœur et les artères. Il joue un rôle dans la respiration. Il est nécessaire à la fabrication de nouveaux globules rouges par la moelle des os. Il est essentiel à la fixation du fer. Il renforce et assouplit les parois des vaisseaux sanguins.  

De plus, il entre dans la constitution de la gaine de myéline, des fibres nerveuses du corps. Il participe à la formation des os. Il intervient dans la croissance ainsi que le maintien de la masse osseuse et des cartilages. Il peut aider à lutter contre l’ostéoporose et l’arthrose.   

Il participe aux métabolismes du glucose, des lipides et aussi des protéines. Par ailleurs, le cuivre possède des propriétés anti-inflammatoires et anti-infectieuses.  

Besoins quotidiens 

Selon les tableaux d’apports nutritionnels de référence (ANREF) recommandés par le gouvernement canadien, les besoins quotidiens sont 900 ug tant pour les hommes que pour les femmes. Toutefois, ils sont de 1000 ug par jour pour les femmes enceintes et de 1300 ug par jour pour les femmes qui allaitent.  

Conséquences d’une carence

Une alimentation saine et équilibrée procure suffisamment de cuivre à l’organisme. Par conséquent, la carence en cuivre est très rare.

Une carence en cuivre entraîne une diminution des globules blancs qui nous protègent des agressions bactériennes ou virales. Elle peut mener à des grippes, des angines, des sinusites et des cicatrisations lentes.  

Parmi les autres symptômes d’une carence en cuivre, on retrouve : l’anémie, la nervosité, l’hypercholestérolémie et l’arthrite. 

Des carences ont été notées chez ceux qui ont pris des suppléments de zinc à forte dose (150 mg/jour), car le zinc est l’antagoniste du cuivre. 

Conséquences d’un excès

Assez rare, un excès de cuivre peut atteindre les nerfs, la cornée et les reins. Il peut aussi provoquer de l’anxiété, de l’agitation, de la dépression et de l’hypertension.  

D’autre part, il semblerait qu’une exposition prolongée au cuivre augmenterait le risque de maladie neurodégénérative comme la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. 

Le zinc, le manganèse et la vitamine C aident à combattre un excès de cuivre. 

Sources alimentaires

Parmi les meilleures sources alimentaires de cuivre, on retrouve : foie, fruits de mer, lentilles, haricots secs, viande, champignons, amandes, noix, noisettes, abricot, artichaut, olives noires. 

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Facteurs s’opposant à sa bonne utilisation 

Le cuivre et le zinc sont des antagonistes. En conséquence, le taux élevé de l’un écarte l’autre. En d’autres mots, un apport très élevé en zinc peut diminuer l’absorption du cuivre.  

Attention aux casseroles et tuyauteries. 

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.  

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