Quand une porte se ferme, une plus belle s’ouvre

Par Luce Bertrand, coach spirituelle | www.lucebertrand.com

Tout le monde expérimente des refus, des ruptures ou des fins de non-recevoir à un moment ou à un autre dans sa vie. La plupart y réagissent avec peine, rage ou frustration. Tout est toujours une question de perception! Bien sûr, ce n’est jamais très agréable de se faire dire non, pour l’ego du moins. Surtout quand on croit que la chose qu’on veut est essentielle à notre bien-être ou qu’on a absolument besoin de telle personne dans notre vie pour être heureux. Est-ce vrai? Un « Cours en Miracles» nous enseigne à mettre en doute l’ego qui essaie toujours de nous vendre l’idée que le bonheur est à l’extérieur de nous. Dans les exemples qui vont suivre, on verra très clairement que lorsqu’une porte se ferme, une plus belle et souvent une plus grande va s’ouvrir.

Dans mon livre Quand les morceaux sont ensemble où il est largement fait état de mes expériences personnelles, j’en révèle plusieurs cas. Entre autres, celui où l’éditeur de mon précédent livre m’avait remis mon manuscrit en me disant qu’il manquait un lien. Croyez-le ou non, j’ai mis 15 ans à le trouver. Je ressortais sporadiquement mon texte, relisais les cinq premiers chapitres, et pour une raison ou une autre, je passais à autre chose. Puis, un jour que je n’y croyais presque plus, j’ai dit à une amie que je ne me voyais pas vraiment publier ce livre après autant d’années. Elle me répondit simplement : « Mais t’as juste à faire un lien ». Eurêka! Je venais de comprendre que cette attente était absolument nécessaire parce qu’après 15 ans tous les morceaux du puzzle de ma vie s’étaient mis ensemble. Je pouvais donc partager avec mes lecteurs la compréhension qu’il n’y a pas de hasard, et que tout ce qu’on vit est synchronisé d’une manière parfaite pour apprendre ce qu’on est venu apprendre.

Une de mes clientes pleurait la perte de son mari dont l’attention, disons ça de cette manière, avait été détournée par sa jeune secrétaire. Je la voyais souffrir de cette rupture alors que je sentais très bien que cette issue ne recelait que du mieux pour elle. Je lui disais qu’elle n’avait même pas idée de ce qu’était un homme aimant, un homme attentionné pour sa femme (son père avait eu une maîtresse toute sa vie tout en cohabitant avec sa famille), et qu’elle pleurait un être dépourvu de toute tendresse à son égard n’ayant qu’un centre d’intérêt : son ego. Elle l’avait cependant bien choisi comme enseignant, car ELLE devait apprendre à SE choisir. Elle connut rapidement un autre homme très généreux à son endroit, et cette courte relation servit à lui donner le courage de divorcer. Puis, l’année suivante, elle se mettait en couple avec un retraité qui la traitait aux petits soins, s’assurait qu’elle avait un bon lunch de prêt chaque matin avant d’aller travailler et l’attendait chaque soir avec un repas digne d’un chef. Ils sont encore ensemble après 13 ans, et cet homme a aussi été un père plus avenant pour les enfants de cette femme que leur propre père.

Une amie était secrétaire de ministre avant de vivre un écrasement d’avion qui lui ferma les portes à cette carrière très enviable. Ne pouvant reprendre un travail à plein temps pendant très longtemps, elle décida de s’inscrire à l’université pour suivre quelques cours. Elle finit par devenir psychologue spécialisée pour aider les survivants d’accidents et autres. Cette nouvelle porte s’ouvrait sur sa véritable mission. « Quand on fait appel à l’Univers, il faut s’attendre aux surprises. Tout peut sembler aller mal, mais en réalité tout va bien ». Un collègue de cette même amie venait de se faire fermer la clôture au nez, l’obligeant à attendre une heure en ce beau vendredi à Québec avant le prochain avion pour Montréal. Il aperçut mon amie qui gravissait les dernières marches du monte-escalier de l’avion, et il lui cria : « Johanne demande à l’hôtesse s’il n’y aurait pas une place pour moi? » L’hôtesse lui fit signe que non avant de fermer les portes de l’avion. Il pesta derrière la grille tout en regardant son espoir d’arriver en ville plus tôt s’envoler. Dix minutes plus tard, l’avion explosait en plein vol devant ses yeux ahuris ne laissant que sept survivants grièvement blessés. La plus belle porte qui s’ouvrait pour lui était celle d’apprécier la vie et d’accepter que les choses aient parfois de bonnes raisons de ne pas être ce qu’on voudrait qu’elles soient.

J’ai fait un jour une offre d’achat après sept ans d’attente pour une propriété qu’on mettait en vente et retirait du marché pour toutes sortes de raisons. Jusque-là, personne d’autre que moi n’y avait porté intérêt. Or, dans la même soirée, une autre offre est entrée venant d’une Française qui n’avait jamais mis les pieds au Québec, et ce fut la sienne qui fut acceptée. Le lendemain au téléphone, mon agent en bégayait tellement il s’attendait à ce que je sois extrêmement déçue, voire bouleversée. Mais devant l’aberration de la situation, je me dis automatiquement que j’avais été protégée. Je m’en suis détachée immédiatement et facilement en me disant qu’une plus belle et plus grande porte s’ouvrirait.

En somme, ayez confiance que votre Plan est parfait, que vous êtes protégés, que les leçons que vous avez accepté de passer vont vous être présentées, et qu’elles ne le seraient pas si vous n’aviez pas la capacité de les réussir.

 

Dates des prochains Cours en Miracles : 6 au 9 septembre et 1er au 4 novembre 2018

Détails sur mon site : www.lucebertrand.com

Réservation: 450-689-1149 | coursenmiracles@lucebertrand.com