Par Marie-Christine Trépanier, journaliste
Les femmes ménopausées qui consomment le plus d’aliments à index glycémique (IG) élevé (sucres ajoutés, céréales raffinées, etc.) ont un risque accru de souffrir d’insomnie.
C’est du moins ce que révèle une étude récente dont les résultats ont été publiés dans The American Journal of Clinical Nutrition.
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Dans cette étude, les chercheurs ont recueilli les habitudes alimentaires de 77 860 femmes ménopausées et ont évalué la qualité de leur sommeil. Après trois ans de suivi, les chercheurs ont à nouveau évalué les symptômes d’insomnie, mais seulement chez les personnes qui ne présentaient pas de troubles du sommeil initialement, c’est-à-dire un nombre de 53 069.
Au début de l’étude, les femmes qui avaient une alimentation à index glycémique (IG) élevé, due entre autres à des apports importants en sucres ajoutés et en céréales transformées, souffraient plus d’insomnie que celles qui avaient une alimentation à IG bas. À l’opposé, les femmes dont les apports en fruits entiers, légumes, fibres, céréales complètes étaient élevés présentaient moins de symptômes d’insomnie.
Après un suivi de trois ans, les femmes (sans troubles de sommeil au début de l’étude) dont l’alimentation correspondait à un IG et une charge glycémique plus élevés et qui avaient des apports plus importants en sucres ajoutés, amidon et céréales complètes, présentaient un risque accru de souffrir d’insomnie.
Les chercheurs ont trouvé que plus la charge glycémique était élevée, plus le risque d’insomnie augmentait. L’incidence de l’insomnie diminuait chez les femmes dont l’alimentation était riche en fruits, légumes, fibres et céréales complètes.
Les aliments à IG élevé provoquent une augmentation rapide de la glycémie. L’organisme réagit alors en libérant de l’insuline. La baisse de glycémie qui en résulte peut provoquer la libération d’hormones telles que l’adrénaline ou le cortisol qui interfèrent avec le sommeil.
Source : www.lanutrition.fr