L’iode

Par Guylaine Campion, ND et journaliste 

L’iode est un oligo-élément très important dans le corps humain. 

GRATUIT: abonnez-vous au magazine santé

Voir notre dossier pour découvrir tous les minéraux et oligo-éléments!

Description 

L’iode joue un rôle primordial en ce qui concerne la glande thyroïde qui en constitue, d’ailleurs, la grande majorité.

Rôles dans l’organisme

L’iode entre dans la composition des hormones suivantes : la thyroxine et la tri-iodothyroxine. Ces deux hormones agissent sur la combustion des aliments. Elles participent également au bon fonctionnement des systèmes nerveux et cardio-vasculaire, ainsi que des fonctions rénales et respiratoires.  

L’iode joue plusieurs fonctions au sein de l’organisme parmi les suivantes : 

  • Aide à la synthèse des hormones thyroïdiennes;
  • Favorise la croissance et le développement mental;
  • Participe à la production d’énergie;
  • Règle le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides.

Besoins quotidiens 

Selon les tableaux d’apports nutritionnels de référence (ANREF) recommandés par le gouvernement canadien, les besoins quotidiens en iode sont de 120 ug pour les adolescents, 150 ug pour l’homme et la femme, 220 ug pour les femmes enceintes et 290 ug pour celles qui allaitent. 

Conséquences d’une carence

Une carence en iode provoque une hypothyroïdie avec toutes ses conséquences : formation de goitre, apathie physique et intellectuelle, frilosité (surtout des pieds et des mains), retard de croissance, peau sèche, etc.

La carence en iode est plutôt rare en Amérique du Nord due à l’iodation du sel de table. Les symptômes d’une carence en iode sont reliés à une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes : goitre, retard mental, hypothyroïdie, crétinisme, troubles de croissance et de développement. 

Dans son livre « Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus», la célèbre médecin suisse d’origine russe, Dre Catherine Kousmine, décédée en 1992, mentionnait ceci : « L’iode a été l’un des premiers oligo-éléments dont on a reconnu l’importance capitale et cela tout spécialement dans des pays montagneux, isolés de la mer, tels la Suisse, certaines contrées du Moyen-Orient, de l’Asie du Sud-Est, de l’Himalaya, de l’Amérique latine et de l’Amérique centrale, etc. En effet, le sol de ces régions est, par endroits, très pauvre en iode, élément indispensable au bon fonctionnement de la glande thyroïde et dont la carence provoque l’apparition de goitres. »

Conséquences d’un excès

Un excès d’iode dans l’organisme provoque notamment de la nervosité et une surcharge thyroïdienne (thyroïdite, goitre, hyperthyroïdie).  

Sources alimentaires

Les meilleures sources alimentaires d’iode sont : fruits de mer, algues, poissons, sel marin, lait, œufs, haricots verts, oignon, ail, mûres, groseilles.

À noter que la quantité d’iode contenu dans les végétaux dépend de la richesse (en iode) des terres où ils poussent. 

Voir les suppléments d’iode dans la boutique

Facteurs s’opposant à sa bonne utilisation 

Certains aliments sont « goitrogènes », c’est-à-dire qu’ils peuvent freiner la production et l’utilisation des hormones thyroïdiennes. Parmi ces aliments, on retrouve : le manioc, le millet, les légumes crucifères (chou, brocoli, chou-fleur), les patates douces, les arachides, le soja, le navet, le rutabaga et les radis. Cependant, la cuisson enlève les effets goitrogènes de ces aliments. 

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.  

Laisser un commentaire