Les biscuits de la joie

Par Manon Chabot, naturopathe | www.manonchabot.com

Si le temps est un peu gris cet automne, il se peut que tristesse, fatigue, instabilité de l’humeur s’installent, et que le système nerveux en soit affecté. Certains disent qu’il est futile de parler de la température, puisque nous ne pouvons rien y changer. Pourtant, elle nous affecte directement et expose le corps à un stress continu qui risque donc d’épuiser les glandes surrénales.

En conséquence, je propose la recette des biscuits de la joie d’Hildegarde de Bingen. Hildegarde disait que le meilleur remède au stress, c’est tout simplement la joie. Elle a laissé en héritage des écrits botaniques et des musiques hors du commun. C’est une amie précieuse à moi, la graphiste Hélène Leblanc, qui me fit remarquer combien certaines de mes musiques lui faisaient penser au style de Hildegarde, moi qui à ce moment ne la connaissais pas encore. Pour la naturopathe et pianiste-compositrice que je suis, cela a créé beaucoup de résonnance. Vous pouvez d’ailleurs écouter ses œuvres sur YouTube, et les miennes sur https://www.manonchabot.com/.

Hildegarde utilisait abondamment et savamment les herbes et épices. Elle disait que les épices dispersent l’amertume qui est dans le cœur, qu’elles l’apaisent et l’ouvrent. « Mais elles ouvrent aussi les cinq sens, rendent gai, purifient les organes sensoriels, réduisent les humeurs nocives et donnent au sang une bonne composition. Ils rendent robuste et joyeux, et efficace dans le travail. » En effet, on sait que la muscade et la cannelle améliorent la concentration, les capacités intellectuelles, tout en conservant l’acuité sensorielle. Et selon son enseignement, lorsque les nerfs sont solides et que le cœur est joyeux, la vie s’en trouve équilibrée, grand principe de la médecine chinoise.

Voici donc, la recette des biscuits de la joie de Hildegarde de Bingen, que j’ai légèrement adaptée à notre modernité.

Ingrédients :

  • 2 c. à soupe de noix de muscade en poudre
  • 2 c. à soupe de poudre de cannelle
  • 1 c. à thé de poudre de clou de girofle
  • 1 c. à soupe de poudre de gingembre
  • 2 ½ tasses de farine sans gluten (la recette originale utilise la farine de grand épeautre non hybridé)
  • ½ tasse d’huile de coco
  • ½ tasse de miel
  • 1 ½ tasse de poudre d’amandes
  • 2 œufs
  • Une pincée de sel

Préparation :

  1. Battre l’huile de coco, le miel et les œufs jusqu’à homogénéité. Ajouter le reste des ingrédients et bien mélanger.
  2. Former des petites boules avec les mains et aplatir sur une plaque graissée avec de l’huile de coco. Enfourner à 350 degrés Fahrenheit. Le temps de cuisson dépendra de la taille de vos biscuits, cependant vous pouvez compter autour de 10 minutes. Trop longtemps, ils deviendront durs.

Hildegarde utilisait de l’épeautre puisque celui-ci contient beaucoup plus de magnésium que le blé. Il contient aussi une belle quantité de tryptophane, un acide aminé essentiel, précurseur de la sérotonine, appelée l’hormone du bonheur. De plus, il contient aussi du GABA (acide gamma amino butyrique) qui lui est un anxiolytique. Cela peut être intéressant si vous n’avez pas d’intolérance au gluten. Sinon, Cuisine l’Angélique offre une belle qualité de farine, ou pour une version paléo, il existe aussi de la farine tout usage sans produits céréaliers de la compagnie Bob Red Mills.

Source : https://lesjardinsdhildegarde.com/

 

 

 

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