Par Marie-Christine Trépanier, journaliste
Des personnes souffrant d’hypertension ont observé une diminution de leurs pressions systolique et diastolique en suivant un programme de tai-chi.
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Le tai-chi fait partie des approches corps-esprit. C’est une pratique dérivée des arts martiaux. Elle consiste à faire de longs mouvements fluides avec lenteur et précision tout en méditant et respirant profondément.
Dans une nouvelle étude parue dans le Journal of Rehabilitation Medicine, des chercheurs ont évalué l’effet du tai-chi sur la tension artérielle. Ils ont analysé les résultats de 13 essais contrôlés randomisés avec un total de 1 431 participants. Ils ont évalué l’impact de la pratique du tai-chi sur la tension artérielle. Tous les participants souffraient d’hypertension primaire (ou essentielle, c’est-à-dire sans cause connue). Les interventions ont duré de 6 à 48 semaines.
Résultats : par rapport au groupe de contrôle, les participants ayant suivi le programme de tai-chi ont eu une diminution significative de la pression systolique et de la presse diastolique. En revanche, les chercheurs ont noté que le type de tai-chi pratiqué de même que la durée d’intervention influençaient les résultats obtenus. Ils ont remarqué que le tai-chi 24 mouvements et le tai-chi yang pouvaient être efficaces même pour des durées d’intervention inférieures à 12 semaines, ce qui n’était pas le cas pour les autres formes de tai-chi.
Les chercheurs expliquent que le tai-chi « détend » le cortex cérébral. Cet état conduit à une diminution de la norépinéphrine et de l’épinéphrine, ce qui réduit l’activité enzymatique vasoconstrictrice. De plus, la pratique du tai-chi stimule les tissus pour libérer de l’histamine, des irritants et d’autres substances. Cela permet de détendre les vaisseaux sanguins et donc de diminuer la pression artérielle.
Rappelons que l’hypertension artérielle est le premier facteur de risque des maladies cardiovasculaires.
Source : www.lanutrition.fr